Le Crapaud Marseillais
MARSEILLE (13000)
Il y a 2600 ans naissait Marseille, ville lumineuse, cosmopolite, emblématique, mystérieuse et magique. Création divine, elle a pris en son sein Alain PARIS, artiste marseillais qui créé le «Crapaud».
Cette œuvre née en 2013 pour Marseille capitale européenne de la culture.
Son papa nous explique qu’il lui aura fallu quatre ans pour que les marseillais s’approprient ses œuvres subversives installées de nuit sur les toits de la ville.
Le but recherché était d’attirer l’attention sur la dégradation de la ville en jouant sur le paradoxe : cacher pour mieux montrer. Il est clair que le but est atteint.
Alain décide alors d’arrêter ses autres activités artistiques et se voue à son «bébé». Il multiplie les performances. Son inspiration et sa créativité, via le batracien, semblent sans limite. Comme la pomme de Pâris à Aphrodite, il nous ofre des œuvres famboyantes, colorées, vivantes, singulières, drôles, souvent décalées…
Mais pourquoi un batracien ? Le créateur nous répond : «Je suis parti à la rencontre du Marseille d’avant la cité phocéenne, il y a 5000 ans. Il y avait un énorme rocher et des marécages à perte de vue et le premier habitant était un crapaud». Une fois «mis au monde», le Crapaud n’appartient plus à son créateur mais bien à chacun de nous, que nous soyons d’ici ou d’ailleurs. Ce symbole d’unité ne pourrait-il pas devenir l’autre symbole de notre belle cité phocéenne ? Et Alain, grâce à sa drôle de créature, n’est-il pas un des rares artistes marseillais à mettre sa ville en avant ?
EN
2600 years ago Marseille, the city of lights, the emblematic mysterious magical multicultural city was born. This divine creation welcomed in its midst Alain Paris, the artist from Marseille who created the « toad ».
This work was made for 2013 Marseille European Capital of Culture. His dad explains that four years were needed for people from Marseille to appreciate his subversive works placed on the city roofs at night. The aim was to draw people’s attention to the city’s degradation while playing on a paradox : To hide and to expose at the same time. This objective has obviosusly been achieved.
Alain then makes the decision to drop his other artistic activities to entirely devote himself to his « baby ». His performances then grow in numbers. His inspiration and his creativity through the batrachian seem to be infinite. Like Paris’s apple to Aphrodite, he makes us a gift of his flamboyant, colourful, lively, unique, funny and at times offbeat works…
Why a toad ? « I have come to meet Marseille as it was before the Phocaeans, 5000 years ago. There was a huge rock and swamps as far as the eye could see and the first inhabitant of the city was a toad. » the artist replies. As soon as it was brought into the world, the toad ceased to be his creator’s but rather has come to belong to everyone of us, whether we are from here or somewhere else. Couldn’t this symbol of unity become another symbol of our beautiful city ? And isn’t Alain, and his weird creature, one of these few artists from Marseilles who put his city in the spotlight ?
Tel: +33 (0)6 23 25 81 21
La communication d’Alain
est gérée par l’agence Idégraphie
Tel : 09 52 96 08 72
www.idegraphie.com/